Chaque année en France, on détecte plus de 3000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus et un peu plus de 1000 décès. C’est la présence du papillomavirus qui entraîne la formation du cancer. Si le terme cancer effraie énormément, le cancer du col de l’utérus se soigne de mieux en mieux en France. Grâce à des campagnes de dépistage et de prévention, il arrive à être diagnostiqué de plus en plus tôt, dès les premiers stades. Il peut facilement être soigné sans traitements lourds. C’est pourquoi il est primordial de savoir repérer les symptômes. Quand on parle de cancer, la prévention est essentielle pour réduire les cas.
Aujourd’hui Blinx vous dit tout sur le cancer du col de l’utérus. En route !
1. Comment savoir si on a le cancer du col de l’utérus ?
On commence par vous expliquer les causes et vous parler des premiers symptômes visibles du cancer du col de l’utérus.
1. Quelles sont les causes du cancer du col de l’utérus ?
La cause du cancer du col de l’utérus est donc la présence du papillomavirus ou HPV - Human papillomavirus. Le HPV s’attrape lors de rapports sexuels non protégés. Au cours de sa vie, une personne adulte aura plus de 80% de chance d’être confrontée à ce virus. Il est donc assez courant.
Une fois contracté, le virus ne devient pas forcément cancéreux. Cela dépend de son évolution et de s’il touche la reproduction des cellules. Il n’y a qu’un faible pourcentage qui devient cancéreux. Si c’est le cas, il y a différentes étapes avant qu’il soit considéré comme un cancer. D’abord, les cellules vont entrer lentement dans la phase précancéreuse dite de dysplasie du col de l’utérus. On estime qu’elle survient presque 10 ans après la contraction du HPV.
2. Quels sont les premiers symptômes d’un cancer ?
Au stade de HPV, il peut ne pas avoir de symptômes. Lorsqu’il passe au stade de cancer, il peut engendrer des verrues sur le coude, les genoux, les pieds mais aussi au niveau génital.
Il arrive assez souvent que la femme remarque des saignements irréguliers en dehors des règles. Des pertes abondantes de façon récurrente peuvent vous alarmer.
Comme vous le voyez, les symptômes ne sont pas facilement identifiables. Les lésions cancéreuses peuvent évoluer sans laisser de signes extérieurs.
A partir de 25 ans, vous pouvez réaliser des frottis de dépistage chez un.e gynécologue. Cet examen permet d’évaluer la présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses.
Si vous avez plus de 25 ans, vous serez incitée à faire au moins 2 frottis normaux pour prévenir des risques de cancers asymptomatiques. Le frottis est d’ailleurs pris en charge à 100% par la sécurité sociale.
3. Les prédispositions au cancer du col de l’utérus
Voici les éléments qui favorisent l’installation du papillomavirus.
Le tabagisme
Oui, le tabac a des effets dévastateurs sur la santé. On pense souvent au cancer des poumons mais fumer augmente en fait le risque de contracter tous les autres cancers. En effet, les composantes toxiques du tabac réduisent l’efficacité des cellules.
Être porteur du VIH
Comme le VIH diminue l’immunité, les personnes porteuses du virus sont plus facilement touchées par des maladies auto-immunes ou des cancers.
L’âge
Le cancer du col de l’utérus touche plus spécifiquement les femmes âgées de 41 à 70 ans.
2. Traitement et guérison
Comment dépister le plus tôt possible la maladie et quelles sont les chances de guérison ?
1.Pourquoi se faire vacciner contre le papillomavirus ?
On vous l’expliquait, c’est le papillomavirus qui entraîne la création de cellules cancéreuses. Grâce à des recherches comme celle publiée dans la revue Lancet Oncology en 2010 ; il existe 8 types de papillomavirus. Ces 8 virus sont responsables de 90% des cas de cancers de l’utérus.
Le papillomavirus se transmet lors des relations sexuelles. Les filles n’ayant pas eu de relations sexuelles - donc avant qu’elles aient été exposées potentiellement au virus- à partir de 11 ans peuvent être vaccinées. Le vaccin empêche l’apparition et la propagation de lésions précancéreuses.
Bien sûr pour celles qui ne souhaitent pas être vaccinées, il faut mettre une capote avec vos partenaires. Toutefois, le préservatif n’est pas 100% efficace contre ce virus. Il peut quand même passer à travers.
Of course on vous rappelle qu’il faut toujours mettre un préservatif lors d’un rapport sexuel pour se projeter de toutes IST !
Depuis 2020, il est aussi possible de vacciner les hommes. Une telle campagne aurait un réel impact sur la santé des hommes mais aussi permettrait de casser le cycle de transmission sur les femmes. En effet, le virus n’est pas toujours visible et donc plus dur à détecter.
2. Comment guérir d’un cancer du col de l’utérus ?
Les lésions précancéreuses peuvent être enlevées. Dans le cas d’un cancer plus avancé, d’autres techniques peuvent être envisagées. Une fois encore l’ablation de la tumeur ou de la zone touchée permet d’enlever la totalité du cancer. Dans d’autres cas, la chimiothérapie ou la radiothérapie peuvent aussi faire partie du traitement.
3. Est-ce que le cancer du col de l’utérus se soigne bien ?
Grâce aux frottis, on peut facilement repérer un cancer du col de l’utérus avant son développement. Il peut donc être assez bien soigné.
Le frottis est assez efficace pour prévenir le cancer. En effet, on repère presque 50 000 cas précancéreux chaque année. Le cancer du col de l’utérus est un des cancers le mieux diagnostiqué chez la femme en France.
Quand il est diagnostiqué au stade de cancer, il y a environ 70% de chance de survivre.
L’encadrement des campagnes de dépistage, la prévention et l’accès aux soins sont assez efficaces en France. Dans d’autres régions du monde comme en Amérique du Sud ou en Afrique, c’est le cancer le plus mortel pour la femme.
Pour résumer
Le cancer du col de l’utérus est transmis par un virus le HPV. Il peut évoluer et devenir cancéreux. Le vaccin contre le papillomavirus empêche cette évolution. Grâce au dépistage, on repère de mieux en mieux les lésions précancéreuses en France. Le cancer du col de l’utérus tue donc de moins en moins de femmes. Il faut quand même rester vigilant en suivant les séances de prévention ainsi qu’en repérant les signes avant-coureurs tels que des saignements anormaux.